L'UPM: Les détracteurs argumentent....
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L'UPM: Les détracteurs argumentent....
Les détracteurs de cette nouvelle entité argumentent qu’elle ne serait en fait que :
1) Une supercherie politique, car elle n’a d’union que le nom ; une véritable union impliquerait les quatre libertés de circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux.
2) Un moyen subtil de donner à la Turquie l’impression d’être associée à l’Europe sans faire partie de l’UE.
3) Un acte visant à « enterrer » définitivement le projet d’Union du Maghreb Arabe (UMA), processus moribond, ayant souffert de contradictions internes, entre les régimes des pays concernés, qui seraient alimentées en continu par certaines politiques européennes, notamment française.
4) Une opportunité pour atteindre la normalisation arabo-israélienne à moindres frais, c’est-à-dire sans résoudre le conflit israélo-palestinien.
5) Un instrument pour imposer encore plus d’hégémonie politique, culturelle et symbolique, sur la rive sud de la Méditerranée.
6) Un espace d’échange commercial déséquilibré entre une UE à l’économie forte et des pays aux économies désintégrées, offrant un marché pour l’excédent de produits que l’UE n’arrive pas à écouler en Amérique et en Asie : quincaillerie militaire et industrielle, produits alimentaires et pharmaceutiques souvent périmés ou presque.
7) Un réservoir de main d’œuvre bon marché et le lieu de relocalisation des industries européennes polluantes.
Une structure souple pour assurer l’approvisionnement de l’Europe en énergies (hydrocarbures et solaire) et pour contrôler les flux migratoires.
9) Une alliance offrant un avantage stratégique dans la lutte d’influence menée par l’UE, les Etats-Unis et la Chine en Afrique du Nord.
Entre les prévisions des uns et des autres, quel rôle jouera l’UPM dans la région ? Seul l’avenir nous le dira.
1) Une supercherie politique, car elle n’a d’union que le nom ; une véritable union impliquerait les quatre libertés de circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux.
2) Un moyen subtil de donner à la Turquie l’impression d’être associée à l’Europe sans faire partie de l’UE.
3) Un acte visant à « enterrer » définitivement le projet d’Union du Maghreb Arabe (UMA), processus moribond, ayant souffert de contradictions internes, entre les régimes des pays concernés, qui seraient alimentées en continu par certaines politiques européennes, notamment française.
4) Une opportunité pour atteindre la normalisation arabo-israélienne à moindres frais, c’est-à-dire sans résoudre le conflit israélo-palestinien.
5) Un instrument pour imposer encore plus d’hégémonie politique, culturelle et symbolique, sur la rive sud de la Méditerranée.
6) Un espace d’échange commercial déséquilibré entre une UE à l’économie forte et des pays aux économies désintégrées, offrant un marché pour l’excédent de produits que l’UE n’arrive pas à écouler en Amérique et en Asie : quincaillerie militaire et industrielle, produits alimentaires et pharmaceutiques souvent périmés ou presque.
7) Un réservoir de main d’œuvre bon marché et le lieu de relocalisation des industries européennes polluantes.
Une structure souple pour assurer l’approvisionnement de l’Europe en énergies (hydrocarbures et solaire) et pour contrôler les flux migratoires.
9) Une alliance offrant un avantage stratégique dans la lutte d’influence menée par l’UE, les Etats-Unis et la Chine en Afrique du Nord.
Entre les prévisions des uns et des autres, quel rôle jouera l’UPM dans la région ? Seul l’avenir nous le dira.
Charlestone- Lieutnant
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Date d'inscription : 06/06/2008
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