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Criez, hurlez!... On tue à Gaza

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Message  setamir Mer 14 Jan - 14:36

Criez, hurlez!... On tue à Gaza
(I)

par El Yazid Dib
(Le quotidien d'Oran)

Dans une guerre il ne peut y avoir que des assassins. Il y aurait des traîtres mais aussi beaucoup de lâches. Gaza meurt. Le monde arabe s'émeut et s'attendrit. L'autre monde se meut et se tait. Mais la tuerie a bel et bien commencé voilà du temps.
Depuis que l'Islam s'est reconverti en un rite, depuis que l'Occident s'est érigé en adversaire ou s'est vu se le faire, depuis que l'exercice de la guerre se fait sans honneur, ni loyauté ; toutes les notions se sont perverties. En Palestine, la guerre est un ordre du jour permanent et continu. La même guerre fait le fait du jour de tous les briefings au sein des présidences, des palais royaux ou des agences commerciales.

L'Islam et l'Occident de guerre

Le monde pond des règles au profit de ceux qui le font. Il s'agrandit ou s'amoindrit à la mesure de ceux qui le voudraient ainsi ou autrement. En somme il est comme une religion quelconque; sans attention à ses débuts; embarrassante à son expansion. Doctrine ou inspiration dite céleste, elle s'écarte comme une carte bi-polaire de la tolérance vertueuse à la terreur tumultueuse. Le cœur en parle. La rue ça se discute. Les écrans en crèvent les tubes cathodiques et ça n'a rien de catholique.
Lorsque des propos confus viennent sciemment se fondre dans une terminologie déjà controversée, il n'en reste que des opportunités accueillantes pour toutes les dérives possibles et imaginables. Lancer de l'invective, sous couvert d'un besoin médiatique n'est pas de nature, en toutes circonstances, à favoriser l'atteinte réussie de l'objectif escompté. On y tombe justement dans une réaction antithétique, hostile et intransigeante.
Le conflit des civilisations, ou le choc civilisationnel ; si tel était le cas, ne devrait aboutir à l'anéantissement du peu de pudeur que lui confère l'esprit civilisateur. Sans cette retenue minimale, tout sens et toute dimension rattachée à une quelconque progression sociale, ne sauraient être éligibles à arborer, haut et fort, un qualificatif ou un nom de civilisation. Partant, la civilisation se puise d'une connaissance, grandit dans une culture et s'épanouit et progresse dans la vertu, l'éthique et la moralité. Elle ne peut donc, par définition liminaire que s'entrouvrir ou mourir.
Les civilisations viennent au monde comme est venue la pénicilline aux maux de ce monde. Sans religion, sans faciès, sans ethnographie, elles comblent par des bienfaits des uns les tares et les lacunes des autres. Elles se complètent, s'imbriquent et cohabitent. Quel est le récipient facteur et porteur de civilisation? La science et la technologie sont-elles engendrées par l'élan civilisationnel ou bien au contraire, ce sont, elles-mêmes, qui l'engendrent? Dans tout ce dilemme, quel est cet apport qu'une civilisation puisse amener aux différentes religions, ou consent-on à dire que c'est la religion qui pond la civilisation?
En somme ni le meurtre, ni la famine ne sont des termes dans l'encyclopédie des grandes civilisations qui ont pu, depuis la création, façonner l'humanité. Le terrorisme, comme le meurtre ou le mépris est irréligieux. Nul besoin n'y est pour clamer des évidences communes aux communs des mortels. Le vol ou l'adultère n'ont pas attendu une religion élitiste ou la parution du premier code pénal pour qu'ils soient honnis et récusés par la conscience sociale et interdits et défendus par la volonté législative de l'homme. La religion n'est pas un tout. La loi n'est non plus le tout. Il existe bien un code répressif condamnant l'inceste et l'escroquerie dans des pays sans religions ou qui se proclamaient d'un athéisme affiché. La morale n'a pas, pour demeurer vive et inextinguible, besoin d'une charte ou d'un pacte. Elle est là, invisible et épiant, comme un vigile silencieux qui ne s'auto-censure que par le repentir et le soupir. Les règles sur lesquelles se fondent la morale, remords et regrets, vont dégeler par conséquent les actes répréhensibles et récusables plus que ne le fait l'homme dans ses tentatives de contractualiser les préceptes moraux.
Osons le dire! L'Islam n'est pas une tête enturbannée, ni un visage barbu d'un être dont les mollets restent dénudés par un tissu de houppelande et tenant ostensiblement une mitraillette en s'affairant à un va-et-vient buccal à l'aide d'un bâtonnet tenant lieu de brosse à dents et ce, en dehors de circonstances de dîner ou de déjeuner. Il est des bras ouverts, des yeux larmoyants et un coeur immense, comme l'est l'espace planétaire. Il n'est pas, non plus, un aviateur formé pour casser des tours, ni un égorgeur d'innocents enfants nés dans les plus hauts monts d'un douar et dont la maman lui résiste vainement à ses coups de viol et d'éventrement. Il est une culture de bien-être, de savoir et d'amour. Mon Dieu à moi, en aucun cas, ne m'avait affirmé que commettre des faux barrages ou faire exploser un cadavre ne fût un acte de bienfaisance ordonné ou une intercession me rapprochant de sa bénédiction. Mais que dire de tout ça, si l'on est démuni face à un arsenal de feu très puissant?
Comparer l'Occident à l'Islam est une friction de l'esprit et une vision réductrice du savoir que pourrait contenir cette religion. Car pourquoi se limite t-on à placer en deux points divergents et dans un antagonisme, Islam et Occident? Pourquoi pas Orient et Occident ? Ou simplement Islam et Christianisme ou autre religion? D'ailleurs la polémique dans ce registre était et l'est toujours fugace, pénétrante hostile par endroits et placidement tolérante. Opposer le verbe coranique à des usages canoniques viendrait à penser que l'on ignore l'un ou les autres sinon l'ensemble à la fois. A ce niveau de pensée, certains thèmes récurrents marquent par leurs échos et leurs porte-échos, que ces derniers ne connaissent pas de frontières et libèrent leur libido spirituelle pour en prêcher causer ou sermonner au nom de telle religion ou de telle civilisation des immondices et des contre-réalités. Ils n'obéissent, de ce fait, qu'à une passion aveugle, sectaire et inhumaine. Les califes de droiture ne disaient-ils pas, à juste titre d'ailleurs, que «la passion est un autre dieu qu'on adore»?
Il est à constater d'une façon peu désabusée que la laïcité tant prônée par les pays qui en font un principe cardinal et constitutionnel n'est, dans la pratique, qu'un mirage propre à tout discours politique. Sinon comment admettre le retentissement assourdissant des cloches au moment où l'on récuse l'appel, l'adhan islamique à partir des quelques mosquées qui y existent? Est-il le propre d'une laïcité quand en face d'un clocher l'on refuse l'élévation d'un minaret ?
Que dire de ces nations aux notions justes de Droit et de droits d'asile qui, savamment, font permettre la vision des croix en confinant dans les caves les salles d'ablutions et le mihrab? Là, le droit napoléonien est sans ambages en matière de tissu urbanistique et de design architectural. Si le minaret n'a rien d'occidental qu'en est-il de la flèche, des nefs et des clochetons des églises? Toutes les religions sont censées être égales et mondiales et une religion ne peut valoir mieux qu'une autre. Ainsi rien ne va plus dans la vision polycultuelle des pays attachés à la liberté de croyance.
Ainsi, sans vouloir apporter le moindre reproche ou l'énième critique à l'égard du monde occidental, que ce soit dans ses contradictions de la notion des droits de l'homme, de la liberté du culte, du traitement de la femme ou dans son approche sur les maux mondiaux de misère, de suicide, de drogue ou de sida, je voudrais insinuer que dans les dérives de ce monde, apparaissent, au grand jour, d'abord les dérives de ses gouvernants. Puis la verve facile et le style de débauche de ceux qui pensent avoir trouver le sexe des anges.
Ce qui caractérise un débat par rapport à un conflit c'est la force de la preuve et non la force à l'épreuve ou l'épreuve de force. Si l'Occident avec la science et la technique qui ne lui sont par ailleurs, en aucun cas exclusives, car propriétés de l'humanité entière, veut bien entretenir ou continuer le débat du jour déjà entamé en sourdine, depuis l'hégire chez le roi d'Éthiopie; qu'il le fasse en ayant les coudées franches tout en expurgeant tout sentiment de réprobation, de haine et d'ostracisme. Sommes-nous, suite aux attentats de New York, à un niveau d'uniformisme rangeant dans le bien ou le mal des individus uniquement à l'aide des critères de races et de religions? Décidément quand l'Amérique range les gens, elle s'arrange et dérange tous les rangs! Le débat de civilisation ne peut produire qu'un dialogue fructif. Il ne saurait remettre en cause les fondements ni de l'une, ni de l'autre mais contribuerait, sans façons, à apporter l'éclairage nécessaire dans les zones voulues sombres et permettrait publiquement l'intrusion même dans les «zones interdites». L'injure est un crachat à la face de la culture. Le respect de l'autre est un signe de grandeur, de générosité et surtout un témoignage clair de la limpidité de la source intarissable auprès de laquelle la personne respectueuse et non injurieuse s'en abreuve et se forge. Notre force n'est pas une puissance dans le débit des insanités ou le murmure des F16 et des B52? Notre force n'est pas dans le veto ou l'opposition à rendre un enfant affamé heureux parce qu'il n'a plus faim, ni ne se mesure à la longévité dans l'imposition injuste d'un embargo par-ci et l'autre par-là. Elle n'est pas, non plus, un degré dans l'échelle de Richter ou une valeur dans le panier du CAC 40. Notre force à nous est dans le futur de l'innocence de nos bambins qui persévéreront à la fréquentation des «écoles de la haine» et dans les lendemains sûrs des trajectoires unitaires que la grâce destinale voudrait bien en faire la jonction grande et finale.
Toute culture n'est bonne que si le bien l'entoure. La preuve est là, transcrite dans le livre et hélas parfois proscrite et contredite par les actes de ceux qui, aveuglement, le lisent ou le disent. Enfin A la Kaâba; un Dieu qui la protège!»

La guerre est finie!

L'ivresse l'avait emporté loin dans ses chimères d'amoureux bredouille. La conscience lui fait peur. Il ne veut plus voir et revoir l'écran rose de sa TV pourtant numérisée. Entre les deux son cœur balance. Le V digital, symbole de victoire lui paraît être un vestige de la guerre froide. Même ses cheveux longs à la «Antoine» n'expriment rien. La barbe également. Le temps des révolutionnaires aurait-il laissé place aux légionnaires, aux réservistes qui ne connaissent des pétales de fleurs que les bourgeons d'obus et la symphonie des missiles? La tumeur du monde est maligne, se dit-il, dans le respect d'une minute observée dans un très long silence. La résolution, la motion et toute autre manifestation politique, y compris la marche et l'émeute, ne sont pour ses yeux tournés vers l'information pentagonale qu'une grossièreté populaire accomplie avec préméditation. A lire et relire dans ses paquets de gauloises «liberté toujours», il perd dans la fumée, tous les repères des «blondes», des blancs et des teints basanés.
Cependant, il ne se prive pas de braser en une poésie harmonieuse toutefois contradictoire, les vers guerriers de Jalel edine Erroumi avec la prose sans rimes de Jean Ferrat ou de Maikovski. Le monde pour son pauvre crâne n'est qu'une unicité, une force et un pôle. Fini, le temps de la balance à deux plateaux. Tout est à sens unique. Le froid a gelé la pesée qui se faisait entre un pacte varsovien et une alliance bruxelloise. Il se permettait ainsi de se départager selon le gré ou de son ivresse ou sous le charme de ses slogans révolutionnaires perdus. Orphelin et misérable, que peuvent pour lui les ONG, l'ONU ou le club des poètes de Babtini?
Rêver et continuer à alourdir ses paupières, c'est aussi sa façon de combattre la mal. Ne pas dire aïe! est un triomphe. Car la guerre n'est plus ce qu'elle fut. On peut bien mourir d'excès d'embonpoint malgré les recettes nutritives fines et étudiées. Comme on peut s'éterniser, enfin faire éterniser la coquille charnelle, sa boîte corporelle.
L'Ethiopie est une vitrine, sans traces de guerres de la déliquescence des loques humaines. Traîner lourdement sa carapace n'est également plus un calvaire humanitaire. Dans cette ivresse du corps, face aux tables d'Hammourabi et aux cartes postales de CNN, nul ne pourra, dorénavant, éveiller l'âme de ceux qui, toujours poètes, font de l'histoire la meilleure ode à l'honneur justement de l'histoire. Dormez ou luttez, il y aura toujours un troubadour post-babylonien qui vous ânonne, sans se sentir obligé à le faire; que la messe est finie mais que le rituel sur l'autel des sacrifices se perpétue davantage. Rompez, la guerre est finie! se devait se dire un petit enfant enfoui sous la poussière des décombres d'artilleries regardant du coin de l'œil un écran encore allumé d'une chaîne arabe montrant les affres dont souffre un petit peuple. A Gaza, la guerre est presque finie! Car les guerres de cent an n'existent plus.

Suite...
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Message  setamir Mer 14 Jan - 14:43

Criez, hurlez!... On tue à Gaza (II et fin)


par El Yazid Dib
(Le quotidien d'Oran)



L'exil ou la guerre

La guerre qui commence par le fait d'abattre tout le confort moral d'un côté et s'essayer à remonter d'un cran la haine de l'autre, n'est pas faite pour des hommes calfeutrés ou des lecteurs non assidus. Elle serait un profit dont la base taxable n'est autre que le crime à commettre face à une population rebelle à l'imposition de chiffres d'affaires chimiques et de d'évasion massive. Les assujettis à l'impôt trinitaire, hispano-anglo-américain se sont depuis 1990 inscrits dans la case des redevables récalcitrants mais fiers. L'ultimatum «buschier» lancé en une alternative de partir ou mourir, n'a aucune chance d'aboutir. Même les voies de recours prévues en cas de surimposition ne sont plus respectées. La légalité internationale est une chose qui ne devrait plus obéir à des règles politiques mais à des rapports de force et de quelle force? Des milliers d'hommes, des tonnes de matériels, une technologie de pointe, les dernières inventions de Microsoft, des relais aéroportés du Pentagone, du numérique, du cellulaire détruiront certainement tout ce qui bouge, palpite ou souffle. Les édifices, les ponts et Babylone partiront au gré des écrans de fumée et de feu qu'auraient laissés les frappes précises et éclatantes de l'US Force. Mais demeureront les tombes béantes et les sarcophages à ciel ouvert, comme témoins séculaires de l'ignominie d'une civilisation de droits de l'homme, de libertés et de démocratie. Là, l'histoire comme dans le «sac de Bagdad» retiendra pour les écoliers de la future Bassorah, dans leurs cahiers de fibres optiques, la vaillance d'un peuple, qui en toute circonstances, fut «trahi» et «lâché» par les siens.
Partir sous une injonction militaire étrangère reste la pire trahison dans l'esprit de ceux qui se cultivent aux essences de la personnalité. Se permettre une guerre inédite est aussi un éloignement vis-à-vis de toute attitude d'abandon et d'abdication. Le dilemme est dur et rude. La décision claire et simple.
Que ce soit en Irak, à Herat ou à Zbarbar, la mort est un état physique, le meurtre est un acte tout aussi physique et la trahison est un acte politique quand la lâcheté devient un petit intérêt économique. L'on ne pourrait, dans tous les cas, être content du résultat auquel aboutirait, dans les pensées, le choix des dirigeants irakiens. La guerre avait eu lieu. Avec ou sans Saddam, la géopolitique régionale est en train, à l'appui du bistouri outre-atlantique, de faire de profondes entailles dans le corps inerte et davantage infect du conglomérat arabe et moyen-oriental. La recherche d'un bon équilibre serait à effectuer dans la doctrine du déséquilibre provoqué. Peut-il être dans l'exil ou la guerre?

L'amorce finale d'une guerre

C'est une forte envie d'être fou quand à voir les USA, la France ou la tchèquie prendre parti avec israël. Ce monde occidental devait dévier dans une incongruité des plus meurtrières. Pour Darfour le monde entier s'est soulevé. En Georgie également et idem pour le Kosovo et j'en passe. Voir cet Etat, fort et puissant, soutenu par toutes les autres forces et puissances contre un petit peuple avec de grands idéaux, c'est se dire la cause est ailleurs. Vaincre ou terroriser semble se greffer comme devise dans l'esprit de l'armée sioniste. Les guerres classiques se faisaient entre Etats. Au cours de cette décennie, elles se font contre des groupements d'individus, d'entités idéologiques ou partis politiques. L'Amérique a mené sa guerre en Irak contre Saddam et le parti Baath, en Afghanistan, elle l'avait faite contre les talibans, l'armée israélienne guerroyait contre le Hizbollah au Liban et la revoilà, une énième fois, contre le Hamas. Mais en réalité ces chevauchées touchaient plus que la cible retenue. Elles ratissaient large, pour atteindre l'ensemble des personnes habitant ces zones. Ces guerres sont devenues impitoyables autant que le massacre collectif et aveugle fauche toutes les têtes.
Ainsi et en conformité avec ce raisonnement que nul n'est à l'abri d'une guerre impitoyable que les Etats arabes et musulmans font dans l'agitation, le cri et le hurlement. Après cette période où l'on condamnait l'impérialisme américain à partir de la kasma, la plus reculée du bled. Encore que certains régimes interdisent aux leurs de crier ou de gueuler une colère certaine et un dégoût moribond à l'égard de la passivité quasi complice de leurs gouvernants.
Que peuvent faire ces Etats? Engagez l'assaut final dans une force coalisée interarabe contre l'Etat hébreu? Géographiquement la carte est favorable. L'encerclement demeure une tactique offerte naturellement. Reste cette décision à ne jamais prendre quant le calcul stratégique vous fait penser à 67 ou 73. L'Égypte, la Syrie, la Jordanie, le Liban ou le Royaume chérifien tiennent l'ennemi en tenaille cadastrale, mais pour les uns les ficelles de l'animation sont fixées au pupitre du bureau ovale, pour les autres sur la table du conseil de sécurité, en attendant de passer au bureau ovale.
Donc, ils savent que nous sommes incapables de mener des guerres, ils nous offrent néanmoins la possibilité de crier, et de pouvoir transmettre nos cris à travers la planète où l'écho ne sera jamais assourdissant. Vous: criez, hurlez, nous on tue à Gaza!
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Message  rosinette Mer 14 Jan - 17:07

que tout ceci laisse un goût de cendres dans la bouche?
il n'est pas un jour qui passe sans que l'on entend que tel gouvernement va prendre position pour ce conflit ou que tel dirigeant se rend sur place pour des pourparlers????hier encore, Israèl se dit prêt a négocier un cessez le feu!
...cependant, ça ne les empèchent pas de continuer a bombarder GAZA, ...et le HAMAS , dit être aussi prèt a négocier, mais continue ses lancements de roquettes???????
alors pourquoi tout ce temps perdu?
pendant ce temps des tas de victimes! ....elles seront bien avancées, de savoir que dans peut-être un ou deux semaines , des accords seront signés(seront-ils respectés?)
toutes ces victimes actuelles , seront a 6pieds sous terre!
NON, il faut que cela s'arrête!
mais que pouvont nous faire a notre échelle, nous petits?

et bien continuer a crier, continuer a écrire, ne pas baisser les bras! ne pas leur donner la possibiliter de faire ce qu'il veulent!
CAR, je suis persuadée que le peuple Palestinien, et une grande partie du peuplre Juif, ne veulent cette guerre!
Ne faisons pas cette erreur de tout mélanger, L'ISLAM , n'est pas = TERRORISME!NON!
Chaque religion a sa spécifité, et a nous de faire la différence entre des terroristes et des gens qui respecte leurs croyances!
Nous savons tous combien les Catholiques au nom de DIEU ont fait des guerres et des massacres, "les croisades" etc..........
Tout est bon a prétextes quand on veut élliminer un peuple, l'affaiblir, l'humilier etc....
Hier au journal de 20h, on a pu voire Bush qui faisait ses adieux en tant que président,
et une chose entre toutes celles qu'il a dite, je cite
-"je regrette, de ne pas avoir trouvé des armes nucléaires en IRAC"???????
Tous ses boniments ,tous ses mensonges,pour justifier des actes de guerre des USA??????
comment veut-on avoir la PAIX dans le monde avec de tel Dirigeants!
oh, je sais, ...qui sui-je, moi simple mère de famille, a vouloir dire ma pensée!
MAIS? ........c'est justement ce que TOUS, nous devons fairent, faudra bien un jour, qu'ils nous écoutent
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Message  Charlestone Mer 14 Jan - 21:17

rosinette a écrit:(...)CAR, je suis persuadée que le peuple Palestinien, et une grande partie du peuple Juif, ne veulent cette guerre!
Tu as effectivement raison rosinette ! C'est la politique sioniste qui sème la terreur dans ce monde et non pas le peuple juif. Ce peuple, meurtri durant la seconde guerre mondiale, est utilisé comme prétexte pour que le sionisme (comme l'impérialisme d'ailleurs) puisse appliquer et imposer ses règles dans la région du moyen orient en particulier et le monde d'une manière générale. C'est une faute monumentale !
rosinette a écrit:comment veut-on avoir la PAIX dans le monde avec de tel Dirigeants!
oh, je sais, ...qui sui-je, moi simple mère de famille, a vouloir dire ma pensée!
MAIS? ........c'est justement ce que TOUS, nous devons fairent, faudra bien un jour, qu'ils nous écoutent
Tant qu'il y aurait des dirigeants de ce genre, ils nous fabriqueraient toujours des terroristes. Pour ton information Rosinette, Ben Laden et sa clique sont une fabrication des Américains pour contrecarrer les russes en Afghanistan...J'ai une nette impression que les Israéliens ne veulent pas la paix ! Sinon, pourquoi pendant toute la trêve de 6 mois, ils n'ont pas cessé d'agresser les palestiniens et fermer tous les passages entre eux et l'Égypte? La politique de Bush sur le Grand Moyen Orient, favorisé les élections démocratiques libres dans la régions et au Maghreb et dans d'autres pays, a favorisé l'élection par le peuple Palestinien du Hamas. Et, après on fustige le Hamas !!! Il y a quelque chose qui cloche dans la politique des Israéliens...
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Message  setamir Jeu 15 Jan - 18:45

Armes US pour les israéliens
L’hypocrisie américaine

Par :Djamel Bouatta


Des navires font l’aller-retour entre le port grec d’Astakos et le port israélien d’Ashdod depuis le début du mois. Il s’agit d’approvisionner l’armée israélienne qui, depuis 19 jours, soumet Gaza à un déluge de feu ininterrompu.
Les munitions et armes sont transportées dans des navires marchands pour ne pas impliquer Le Pentagone ! Quelle hypocrisie quand on sait que le président Bush a généreusement donné durant ses deux mandats pas moins de 20 milliards de dollars à Sharon, puis à Olmert, au nom de la sacro-sainte sécurité des Israéliens et de la mauvaise conscience occidentale pour les pogroms, la shoah et tutti quanti. Le Pentagone n’a pas infirmé l’information tout en niant, dès vendredi 9 janvier, que ces armes avaient un lien avec la guerre à Gaza. Les généraux américains, qui ne sont pas à un mensonge près depuis la série en Irak, pendant et après son invasion-occupation, jurent que ces milliers de containers débarqués à Ashdod étaient destinés à des stocks américains en Israël. Un ravitaillement de routine, a déclaré le lieutenant-colonel Patrick Ryder, porte-parole du département d’État américain, qui a assuré que ces armes ne sont pas destinées à soutenir la situation actuelle à Gaza. Des mentions “matériel dangereux” figurent sur le carnet de bord d’un des navires, a dénoncé un courtier maritime, sous le couvert de l’anonymat, bouleversé par les armes utilisées par les Israéliens contre les Palestiniens de Gaza. Selon lui, 3 000 tonnes d’armes et de munitions sont transportées en un seul chargement. Le courtier, spécialisé dans le transport des armes, a ajouté ne pas avoir vu autant d’armes transportées sur le marché depuis des années ! Le fret est assuré par des navires battant pavillon allemand. Le Pentagone l’a reconnu, précisant que d’habitude, le transport de blindés et de fournitures militaires pour les forces armées américaines était assuré par sa propre flotte de bateaux.
Pourquoi faire appel à un pavillon étranger ? Certainement pour ne pas être directement impliqué et pour ne pas être incriminé un jour devant une juridiction. Il reste qu’un premier navire allemand avait déjà acheminé une importante cargaison d’armes avant le début des opérations dans Gaza, depuis non pas une base militaire de Grèce mais de Sunny Point, en Caroline du Nord, une importante région du complexe militaro-industriel américain. Le navire a acheminé sur le port israélien 989 conteneurs qui, selon des documents de courtage, contenaient des explosifs. Des courtiers maritimes à Londres, spécialisés dans les convoyages d’armes pour l’armée britannique ou l’armée américaine, ont précisé que ce genre de livraisons à Israël sont rares. Ce qui a fait dire à un expert des questions militaires, à Londres toujours, qu’en raison du calendrier, cet acheminement d’armes ne pouvait être destiné que pour l’offensive contre Gaza. Le Jérusalem Post, un quotidien d’Israël, a rapporté la semaine dernière qu’une première cargaison de missiles était arrivée début décembre et que ces armes avaient été utilisées pour détruire les sites souterrains à partir desquels Hamas tirait des roquettes contre le sud d’Israël. Washington se fait d’autant plus discret sur ce sujet de livraison d’armes qu’Israël est en train d’utiliser de nouveaux matériaux de destruction massive. Deux médecins norvégiens soupçonnent l’État hébreu d’utiliser une nouvelle génération d’explosifs. Gaza semble être utilisée comme un “laboratoire d’essais”, ont-ils estimé après un séjour de dix jours dans l’enclave palestinienne. Cette arme peu connue est appelée Dime (Dense Inert Metal Explosive) et produit une explosion très puissante sur un rayon limité. L’armée israélienne a utilisé pour la première fois ce type d’armes en 2006, lors de sa guerre contre le Hezbollah au Liban. Les armes Dime combinent un explosif, des particules de carbone et une poudre d’un alliage de métaux lourds et de tungstène. Les médecins norvégiens ont cité des études selon lesquelles les blessures provoquées par les armes Dime peuvent provoquer des cancers mortels en quelques mois. Le tungstène sert à contenir le souffle de l’explosion dans un rayon relativement restreint afin de limiter les dommages collatéraux. Mais Gaza est un mouchoir de poche, c’est la zone la plus peuplée dans le monde, 4 000 habitants au km2. Israël ne peut pas dire qu’elle ne le savait pas. Crime de guerre, génocide et épuration de populations, les mots ne suffisent pas pour dénoncer la boucherie israélienne.
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Message  rosinette Jeu 15 Jan - 19:59

comment ne pas être en colère,quand on reçois ce genre d'information!
La manipulation médiatique ,les fausses déclarations faites par les gouvernement Américains,le grande Bretagne et Israèl???
comment ne pas être écoeurés quand on voit des image envoyées d'un manière clandestine,prise par des caméras cachées ou des tel portable!
les dégâts sont bien plus important qu'ils veulent bien le dire!
Cette suprématie des sionistes,cette arrogance américaine
où tout cela amenerat-il le monde?
Merci setamir pour tes informations, ne nous mettons pas la tête dans le sable, ils nous
trafiquent les images données et minimise leur actions destructrices
Ce pauvre peuple Palestinien,avec le peu de moyens qu'ils ont, avec les interdits par l'armée Israélienne qui les contrôlent depuis des années,dans leur propre Pays!
un reportage , il y a de ça 7 à8 mois,nous a montré par caméras cachées les passages du mur, des "frontières instaurées pas l'armée" c'est incroyable la façon dont les gens sont traités, ils doivent parfois attendre des heures ,sous un soleil de plomb, pour obtenir de pouvoir passer, alors que rien n'est dans le chemin, juste pour le plaisir de les humilier.
souvent ,ils maltraite les hommes et leur font faire des gestes dégradants;
Après avoir attendu 4à5heures a se passage dans l'espoir de pouvoir passer pour aller travailler ou pouvoir faire des achats de denrées alimentaires, ils étaient rabroués par les soldats qui riaient de leur déconvenue?
Des Gamin de 19 à20 ans ,soldat Israéliens, se donnent des airs dominateur et se moquent des femmes et de leurs enfants qui sont là a attendre dans la file , sans pouvoir s'asseoir, sous prétexte qu'ils se pourrait qu'ils doivent en une fois avancer et retarderaient les autres?
la cruauté mentale de ces gens ?
je regrette de dire cela , mais hitler ne les a pas encore suffisamment appris a respecter la vie ,après ce que leurs parents ont vécus
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Message  rosinette Jeu 15 Jan - 21:25

la nouvelle vient de tombée!
le bâtiment des nations unies est détruit a Gaza?les réserves alimentaires qui y étaient stockée pour la population sont entièrement détruites?
Israél s'est excusée, 'était une malencontreuse erreur??
facile,en attendant, le mal est fait, ils s'excusent a chaque fois, mais continuent??????
un hôpital el kouts est également entièrement détruit ! là aussi une malheureuse erreur?????sur une butte , se trouvent des tas d'israéliens civiles,avec des jumelles pour pourvoir suivre en direct l'évolution de la guerre,
ce genre de tourisme est plutôt cynique!
ils prétendent que eux petits se battent contre un géant?
ne serait-ce pas le contraire????
quel folie!
nous avons reçu hier soir, les premiers petits enfants palestiniens blessés graves, chez nous en Belgique pour y être soignés dans nos hôpitaux,la terreur est visible dans leur petits yeux ! pauvres bouts t'chous?...... plus de 200 familles se sont posées volontaires pour les accueillir après les soins , jusqu'à ce qu'ils soient rétabli, ils sont chacun accompagnés d'un membre de leur famille, qui est également recueillis chez l'habitant.
rosinette
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Criez, hurlez!... On tue à Gaza Empty Re: Criez, hurlez!... On tue à Gaza

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