un texte que j'aime de Jean Breton!
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un texte que j'aime de Jean Breton!
Ligne brisée
Nous,le pain sec et l'eau dans les prisons du ciel,
nous ,les pavés de l'amour tous sigaux intérompus,
qui, personnifions les grâces de ce poème,
rien ne nous exprime au-delà de la mort,
a cette heure où la nuit pour sortir,
met ses bottines vernies.
Nous prenons le temps comme il vient,
comme un mur mitoyen a celui de nos prisons.
Les araignées font entrer le bateau dans la rade,
il n'y a qu'à toucher,il n'y a rien à voir.
Plus tard,vous apprendrez qui nous sommes,
nos travaux sont encore bien défendus.
Mais c'est l'aube de la dernière côte ,le temps se gâte,
Bientôt nous porterons ailleurs notre luxe embarrassant.
Nous porterons ailleurs le luxe de la peste,
nous, un peu de gelée blanche sur les fagots humains,
l'eau-de-vie panse les blessures ,dans un caveau ,
par le soupirail on aperçoit une route bordées de grds patience vides?
Ne demandez pas où vous êtes,
nous le pain sec et l'eau dans les prisons du ciel,
le jeu de cartes à la belle étoile,
Nous soulevons a peine le coin du voile.
Le racommodeur de faïence travaille sur une échelle,
il parait jeune en dépit de la concession.
Peut-être pallions-nous à la fois le mal et le bien,
c'est ainsi que la volonté des rêves se fait!
GENS QUI POURRIEZ
Nos rigeurs se perdent dans les regrets des émièttements,
nous sommes les vedettes de la séduction,
le croc du chiffonier matin sur hardes fleuries
Nous jette à la fureur des trésors aux dents longues,
n'ajoutez rien à la honte de votre propre pardon.
C'est assez que d'armer pour une fin sans fond,
vos yeux de ses larmes ridicules qui nous soulagent,
le ventre des mots est doré ce soir, et rien n'est plus en vain!
ANDRE BRETON
Nous,le pain sec et l'eau dans les prisons du ciel,
nous ,les pavés de l'amour tous sigaux intérompus,
qui, personnifions les grâces de ce poème,
rien ne nous exprime au-delà de la mort,
a cette heure où la nuit pour sortir,
met ses bottines vernies.
Nous prenons le temps comme il vient,
comme un mur mitoyen a celui de nos prisons.
Les araignées font entrer le bateau dans la rade,
il n'y a qu'à toucher,il n'y a rien à voir.
Plus tard,vous apprendrez qui nous sommes,
nos travaux sont encore bien défendus.
Mais c'est l'aube de la dernière côte ,le temps se gâte,
Bientôt nous porterons ailleurs notre luxe embarrassant.
Nous porterons ailleurs le luxe de la peste,
nous, un peu de gelée blanche sur les fagots humains,
l'eau-de-vie panse les blessures ,dans un caveau ,
par le soupirail on aperçoit une route bordées de grds patience vides?
Ne demandez pas où vous êtes,
nous le pain sec et l'eau dans les prisons du ciel,
le jeu de cartes à la belle étoile,
Nous soulevons a peine le coin du voile.
Le racommodeur de faïence travaille sur une échelle,
il parait jeune en dépit de la concession.
Peut-être pallions-nous à la fois le mal et le bien,
c'est ainsi que la volonté des rêves se fait!
GENS QUI POURRIEZ
Nos rigeurs se perdent dans les regrets des émièttements,
nous sommes les vedettes de la séduction,
le croc du chiffonier matin sur hardes fleuries
Nous jette à la fureur des trésors aux dents longues,
n'ajoutez rien à la honte de votre propre pardon.
C'est assez que d'armer pour une fin sans fond,
vos yeux de ses larmes ridicules qui nous soulagent,
le ventre des mots est doré ce soir, et rien n'est plus en vain!
ANDRE BRETON
rosinette- Lieutnant
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