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Contes et histoires philosophique

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Message  renal Lun 7 Juil - 19:34

La vraie valeur de la bague

JE VIENS vous voir, maître, parce que j'ai l'impression d'avoir si peu d'importance que cela m'ôte toute envie de faire quoi que ce soit. Tout le monde me dit que je suis un bon à rien, que je suis maladroit et stupide. Comment puis-je m'améliorer ? Comment m'y prendre pour être mieux considéré ? »
Le maître, sans le regarder, lui dit :
« Je suis vraiment désolé, mon garçon. Je ne peux t'aider, car je dois d'abord résoudre un problème personnel. Peut-être, plus tard... »
Et, faisant une pause, il ajouta :
« Si tu voulais m'aider, toi, je résoudrais ce problème plus vite et, ensuite, peut-être pourrais-je te venir en aide.
- Euh... j'en serais ravi, maître, bredouilla le jeune homme en ayant de nouveau le sentiment qu'on ne lui accordait que peu d'importance et qu'on remettait ses besoins à plus tard.
- Bien », poursuivit le maître.
Il retira une bague qu'il portait au petit doigt de la main gauche et, la donnant au jeune homme, il ajouta :
« Prends le cheval qui est dehors et va jusqu'au marché. Je dois vendre cette bague pour rembourser une dette. Il te faut en obtenir la plus grosse somme possible et, de toute façon, pas moins d'une pièce d'or. Va-t'en et reviens avec cette pièce aussi vite que tu le pourras. »
Le garçon prit la bague et s'en fut. Aussitôt arrivé sur le marché, il se mit en devoir de la proposer aux marchands ; ceux-ci la regardaient avec intérêt, jusqu'à ce qu'il annonce le prix qu'il en demandait.
Dès qu'il mentionnait la pièce d'or, certains ricanaient, d'autres détournaient la tête ; seul un vieillard fut assez aimable pour prendre la peine de lui expliquer qu'une pièce d'or était bien trop précieuse pour l'échanger contre une bague. Désirant lui venir en aide, quelqu'un lui offrit une pièce d'argent et un récipient en cuivre, mais le garçon 'avait des ordres : ne pouvant accepter moins d'une pièce d'or, il rejeta l'offre.
Après avoir proposé le bijou à toutes les personnes qu'il croisa sur le marché - au moins une centaine -, abattu par son échec, il enfourcha son cheval et rentra.
Comme il aurait aimé avoir «une pièce d'or à donner au maître pour le soulager de ses soucis et recevoir son conseil ainsi que son aide ! Il revint chez celui-ci.
« Maître, dit-il, je regrette. Il est impossible 'obtenir ce que tu demandes. Peut-être aurais-je pu échanger la bague contre deux ou trois pièces 'argent, mais je ne crois pouvoir tromper personne sur sa valeur véritable.
Tu viens de dire une chose très importante mon jeune ami, répondit le maître en souriant. Il nous faut d'abord connaître la véritable valeur de cette bague. Reprends ton cheval et rends-toi chez ; bijoutier. Qui mieux que lui peut l'estimer? Dis-lui que tu voudrais la vendre et demande-lui combien il t'en donnerait. Mais, quoi qu'il te propose, ne la lui vends pas. Reviens ici avec ma bague. »
Le jeune homme reprit sa chevauchée.
Le bijoutier examina la bague à la lumière d'une lampe à huile, il la regarda avec sa loupe, la soupesa et finit par dire :
« Mon garçon, dis au maître que, s'il veut vendre sa bague tout de suite, je ne peux lui en donner plus de cinquante-huit pièces d'or.
- Cinquante-huit pièces! S’exclama le jeune homme.
- Oui, répliqua le bijoutier. Je sais qu'avec du temps on pourrait en obtenir plus de soixante-dix, mais si la vente est pressée... »
Tout ému, le garçon courut chez le maître pour lui raconter l'histoire.
« Assieds-toi, dit celui-ci après l'avoir écouté. Tu es comme cette bague : un bijou précieux, unique. En tant que tel, seul peut t'estimer un véritable expert. Pourquoi exiger du premier venu qu'il découvre ta vraie valeur ? »
Et, disant cela, il remit la bague au petit doigt de sa main gauche.(JORGE BUCAY)
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Message  Charlestone Lun 7 Juil - 20:23

renal a écrit:La vraie valeur de la bague
Tout ému, le garçon courut chez le maître pour lui raconter l'histoire.
« Assieds-toi, dit celui-ci après l'avoir écouté. Tu es comme cette bague : un bijou précieux, unique. En tant que tel, seul peut t'estimer un véritable expert. Pourquoi exiger du premier venu qu'il découvre ta vraie valeur ? »
Et, disant cela, il remit la bague au petit doigt de sa main gauche.(JORGE BUCAY)
Tres belle histoire....a méditer !
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Message  renal Mar 8 Juil - 13:55

Le trésor enterré

IL ETAIT UNE FOIS, dans la ville de Cracovie, un vieillard pieux et généreux qui s'appelait Izy. Plusieurs nuits de suite, il rêva qu'il allait à Prague et arrivait sur un pont au-dessus d'une rivière. Il rêva que sur l'une des berges de la rivière, sous le pont, se trouvait un bel arbre feuillu. Il rêva que lui-même creusait un puits à côté de l'arbre et que, de ce puits, il sortait un trésor qui lui apportait bien-être et tranquillité pour le restant de ses jours.
Au début, Izy ne lui accorda que peu d'importance. Mais, comme ce rêve se répéta pendant plusieurs semaines, il l'interpréta comme un message et décida qu'il ne pouvait ignorer ce renseignement qui lui venait de Dieu - ou allez savoir d'où - pendant son sommeil.
C'est ainsi que, se fiant à son intuition, il chargea sa mule en vue d'un long voyage et se mit en route pour Prague.
Au bout de six jours de marche, le vieillard arriva à Prague et se mit en quête du pont qui enjambait une rivière aux abords de la ville.
Il n'y avait pas trente-six rivières, ni trente-six ponts, aussi découvrit-il rapidement l'endroit qu'il cherchait. Tout était exactement comme dans son rêve : la rivière, le pont et, sur l'une des berges, l'arbre sous lequel il devait creuser.
Un seul détail ne figurait pas dans le rêve : jour et nuit, le pont était gardé par un soldat de la garde impériale.
Izy n'osait pas creuser tant que le soldat était là; il campa donc près du pont et attendit. La deuxième nuit, le soldat commença à suspecter cet homme qui campait près du pont, aussi s'approcha-t-il pour l'interroger.
Le vieil homme, ne trouvant aucune raison de lui mentir, lui raconta qu'il était venu d'une ville très lointaine parce qu'il avait rêvé qu'à Prague, sous un pont comme celui-ci, était enfoui un trésor.
Le garde se mit à rire aux éclats.
« Tu as voyagé longtemps pour une chose stupide, lui dit-il. Depuis trois ans, je rêve toutes les nuits que dans la ville de Cracovie, sous la cuisine d'un vieux fou nommé Izy, est enterré un trésor. Ah, ah, ah Crois-tu que je devrais aller à Cracovie chercher cet Izy et creuser dans sa cuisine ? Ah, ah, ah! »
Izy remercia aimablement le garde et s'en retourna chez lui.
En arrivant, il creusa un trou dans sa cuisine et découvrit le trésor qui avait toujours été enterré là.
( Ton trésor, il n’est nulle part ailleurs que chez toi, c'est-à-dire dans ton cœur, à toi de le trouver, sans pour cela avoir besoin d’aller partout.)
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Message  renal Mer 23 Juil - 23:07

Conte : Le fiancé de la princesse

Il était une fois un petit royaume où régnait un vieux roi respecté de ses sujets. Il n’avait pas de prince héritier et voulait chercher un fiancé pour sa fille de dix ans.
Il fit sélectionner un certain nombre d’adolescents, plus doués les uns que les autres, les réunit dans son palais et remit à chacun d’eux un sachet de graines.
L’année suivante, au jour fixé, tous les garçons apportèrent au palais les fleurs qu’ils avaient consciencieusement cultivées.
Dans la grande salle du trône parfumée de verdure, les plantes étaient magnifiques et les fleurs superbes.
Le roi et la reine passèrent lentement en revue les rangées de pots, la mine grave et soucieuse.
Soudain ils s’arrêtèrent devant un adolescent triste et timoré, qui avait les larmes aux yeux.
— Vos Majestés, dit-il, je ne comprends pas ce qui est arrivé. J’ai demandé autour de moi de la meilleure terre et des meilleurs engrais, j’ai suivi tous les bons conseils, j’ai pris le plus grand soin de vos graines, hélas rien n’a poussé. Je suis honteux d’avoir échoué, je suis venu seulement pour ne pas jeter le déshonneur sur ma famille et sur mon village.
Le roi lui annonça gentiment :
— C’est toi le fiancé de la princesse.
Des murmures de surprise, de déception voire même de désapprobation, parcoururent la foule, mais personne n’osa contester la sentence royale.
Depuis ce jour le petit garçon vécut au palais où il reçut l’éducation d’un prince héritier.
Puis il monta sur le trône et régna longtemps.
Au soir de leur vie, la princesse qui était devenue reine lui dévoila enfin le choix de ses parents :
— Avant de mettre les graines en sachets, ma mère les avait cuites à la vapeur. Pour réussir les autres garçons avaient réparé ce qu’ils croyaient être un coup du sort ou une erreur humaine. Ils étaient certainement malins et débrouillards, ils avaient même le sens de l’initiative, ou on les avait trop bien aidés. Mais ils n’avaient pas deviné le problème de mon père : par cette épreuve il voulait trouver un fils honnête, en qui il pourrait mettre toute sa confiance, ni plus ni moins. Ensuite il aurait tout le loisir de le former, pour en faire un prince puis un roi.
Le vieux roi soupira :
— Nos parents étaient bien étranges, j’ai été choisi parce que j’ai bien répondu à la question, alors que je n’avais nulle conscience de l’existence de cette question. C’était donc un coup de dé !
La reine le rassura doucement :
— Ne te tracasse pas vainement, à leurs yeux tu étais le plus digne de tous et jamais ils n’ont eu de doute à ton sujet.
Le zen c’est cela, mystérieux et ordinaire.
De tous temps, il existe sûrement une prime à la vérité et à la sincérité.
Avril 2001
Khoa Nguyen
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Message  renal Dim 3 Aoû - 11:51

L'arbre à souhait


Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre

sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique,

"l'Arbre à Réaliser des Souhaits".

Assis sur la terre dure,

il pensa qu'il serait bien agréable

de se retrouver dans un lit moelleux.

Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint

si une jeune fille venait masser ses jambes percluses.

La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

"J'ai faim, se dit l'homme,

et manger en ce moment serait à coup sûr un délice."

Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala.

Il mangea et il but.

La tête lui tournait un peu.

Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient.

Il se laissa aller de tout son long sur le lit,

en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

"Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il.

Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors."

Un tigre surgit aussitôt et le dévora.

Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.

Mais attention,

il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs.

En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.

C'est le mécanisme des soucis.

;
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Message  renal Dim 3 Aoû - 12:18

Une histoire pour tout ceux qui n'osent pas demander de l'aide quand ça ne va pas !!!

LA PIERRE DANS LE SABLE
Un petit garçon passe son samedi matin à jouer dans son grand bac à sable.
Avec sa pelle rouge, il crée des routes et des tunnels pour ses petites voitures et ses camions. Soudain, au milieu du sable, il découvre une grosse pierre.
Il creuse autour et avec bien du mal, roule la pierre jusqu'au bord de son carré.
Il essaye de soulever la pierre pour la sortir du carré, mais les bords sont assez hauts et il n'y arrive pas. A chaque fois, elle retombe dans son carré.
Il pousse, grogne, lutte, se fait mal aux doigts mais comme récompense, la pierre retombe toujours dans son carré de sable.
Alors il éclate en sanglots.
Son Père qui l'observe s'approche et lui dit doucement mais fermement :
- "Mon garçon, pourquoi n'as-tu pas utilisé toute la force disponible que tu possèdes pour te sortir de ce problème ?"
Le Garçon en sanglots lui dit
-"mais papa, je l'ai fait ! j'ai utilisé toute la force que j'ai !"
Alors le père lui dit
-"tu n'as pas utilisé toute la force que tu possèdes, car tu ne m'as pas demandé de l'enlever" et aussitôt, il saisit la pierre et la retire du carré de sable.
Et vous ? N'êtes-vous pas parfois comme ce petit garçon ? Avez-vous "une pierre" "un fardeau" "un problème" dans votre vie qui doit être retiré ? Perdez-vous toute votre énergie à essayer de l'en sortir seul en vain ? N'oubliez-pas, il y a toujours quelqu'un près de vous qui peut vous aider à vous en sortir !
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Message  MohamedVI Dim 3 Aoû - 22:29

TELLEMENT VRAIS , EN SENS, QU'ilsVEHICULENT.ET PUIS CETTE ABSENCE DE NOTION DE TEMPS ET D'ESPACE LES REND UNIVERSELLES.CE COIN QUE TU REND VRAIMENT GAI ET SAGE ET ZEN.MERCI POUR CELA.

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Message  renal Mer 6 Aoû - 14:15

MohamedVI , c'est ma façon à moi d'exprimer ce que je resens, j'adore le faire par les contes.

Un merle chantait.

L'air était en paix ce matin là, la lumière douce et apaisante venait essuyer les larmes de rosée sur les toiles d'araignée. Le vieux moine inspira, expira en appréciant l'instant présent. Silencieusement et avec respect le jeune disciple vint se placer derrière son maître. Cela faisait quelques temps que le jeune homme était confronté au doute. Il ne comprenait pas pourquoi malgré tous ses efforts il progressait si peu, pourquoi il avait le sentiment que rien ne valait la peine, voir qu'il perdait son temps.
Le vieux moine, le regard droit, était assis, calme...
- Maître, malgré tous mes efforts, je doute ...
Le vieil homme se leva, sans un mot, et se dirigea vers une bâtisse près du monastère, le jeune disciple suivit.
Arrivé devant le bâtiment, un homme s'entrainait au tir à l'arc.
Le vieux moine s'assit, derrière lui le jeune disciple en fit de même. Le regard du maître englobait l'archer dans sa totalité...
- Qu’observes-tu ?...
- Je vois un homme qui s'entraine à l'arc...
- Que remarques-tu ?...
- Rien de spécial, il essaye d'atteindre la cible...
- Que fait-il pour ça ?...
- Il vise !...
- Pas seulement, vois tu, il doit d'abord tendre l'arc, ensuite tu as raison il doit viser...
- Je sais tout cela...
- Ce n'est pas tout, une chose est primordiale...
- Quoi donc ?...
- Il doit lâcher la flèche...
- Lâcher la flèche !! Mais c'est normal!...
- Oui c'est normal comme tu dis, ça coule de source dit le vieux moine en souriant. Pourtant combien d'entre nous oublions de lâcher notre flèche pour atteindre notre but ?...
- Je ne comprends pas tout...
- Le fait de tendre l'arc peut être rapproché de l'énergie, il en faut pour réussir à le tendre, le fait de viser peut être rapproché de l'intelligence et enfin lâcher la flèche peut être rapprocher du lâcher prise. Si nous mettons trop d'énergie à tendre l'arc nous risquons de casser l'arc, pas assez et la flèche n'atteindra pas son but. Si tu vises trop longtemps nous allons nous fatiguer et perdre beaucoup d'énergie...
- Pourtant certains y arrivent...
- Oui mais à quel prix ?
- Lâcher sa flèche demande d'avoir confiance, confiance en soi, en la vie. Celui qui doute a peu de chance d'atteindre son but et s'il y parvient ce sera avec beaucoup d'effort et de temps...
- Vous voulez dire que je mettrai très longtemps à atteindre mon but...
Le vieux moine sourit, un sourire de compassion
- Souviens toi le monde est ce que je pense de lui...
Le jeune moine garda le silence...
- Nous perdons de l'énergie à nous juger ou à juger les autres, juger divise. Si l'homme juge la femme et la femme l'homme il s'en suivra une division, pourtant lorsque l'homme et la femme éprouvent de l'amour l'un pour l'autre ils ne font qu'un et de cette unité jaillit une énergie inimaginable, la vie...
Le jeune disciple se dirigea vers l'homme qui s'entrainait, celui ci lui donna son arc, le jeune moine regarda la cible, tendit l'arc, visa, ferma les yeux et lâcha prise, la flèche atteint la cible...
Le vieux moine sourit se leva et reprit le chemin du temple, un merle chantait....
(Serge)
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Message  renal Mar 12 Aoû - 19:33

Deux petits contes


Un grand maître de la tradition hassidique, Yitzhak Méir, était encore enfant, quand quelqu’un lui dit en s’amusant :
« Je te donne un florin si tu me dis où habite Dieu. »
« Et moi répondit l’enfant je te donne deux florins si tu me dis où il n’habite pas. »

Saâdi, le poéte persan, raconta ceci : Un promeneur curieux d’esprit demande à un ver luisant :
« Pour quelle raison ne brilles-tu que la nuit ? »
Le ver, dans son langage particulier, lui fit cette lumineuse réponse :
« Je reste dehors le jour comme la nuit, mais quand le soleil est dans le ciel, je ne suis rien. »
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Message  renal Mer 13 Aoû - 16:40

Un vieil Arabe à l'apparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Personne ne lui prêtait la plus légère attention. Un passant lui dit avec un vrai mépris :
— Mais que fais-tu ici ? Tu vois bien que personne ne te connaît.
L'homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit :
— Que m'importe ? Je me connais moi-même, et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur : que tous me connaissent, et que je m'ignore.


Qu'est ce qui est plus important, être ce que les autres veulent que l'on soit ou être soi ?
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Message  renal Lun 13 Oct - 17:46

L’inondation.

Dans son rêve, le curé d’un village entendit Dieu s’adresser à lui : "La pluie arrivera demain. Ton village sera inondé mais je veille sur toi". Une forte pluie se mit à tomber le lendemain. Comme le risque d’inondation était réel, une équipe de secours évacua tous les habitants du village en leur faisant abandonner leur maison. Tout le monde partit, à l’exception du curé. Il répondit à la barque de secours qui se présenta : "Dans mon rêve, Dieu m’a dit qu’il veillait sur moi".
Le lendemain, l’eau atteignit le premier étage des habitations. Une équipe de pompiers en zodiac vint et tenta d’emmener le curé. De nouveau, il refusa. Il disait qu’il avait reçu un signe et qu’il lui fallait montrer au monde qu’il était un homme de foi.
Le troisième jour, l’eau monta encore et la situation devint vraiment critique. Le curé était tout seul, perché sur le toit de sa maison. Une dernière équipe de secours en hélicoptère survola sa maison et tenta de le ramener à la raison. De nouveau, il refusa et les renvoya en réaffirmant sa confiance dans la parole qu’il avait reçu en songe.
Peu après, l’eau recouvrit entièrement la maison, le curé du village mourut noyé. Comme il avait toujours été un bon chrétien, Saint Pierre lui ouvrit les portes du Ciel mais il refusa d’y entrer. Il disait que Dieu l’avait trompé, qu’Il lui avait promis le salut. Pourtant, il avait été le seul habitant du village à périr.
Saint Pierre rétorqua que cela n’était pas possible, Dieu ne mentait pas. Il devait y avoir une explication. Il partit le chercher, entra au Paradis et, une demi-heure plus tard, il revint pour dire au curé : "C’est vrai, Dieu a dit qu’il veillait sur vous. Il vous a envoyé une barque, un zodiac et un hélicoptère mais par trois fois vous avez refusé son aide.
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Message  renal Lun 13 Oct - 17:48

Changeons de stratégie

On raconte qu'un aveugle était assis sur un trottoir, avec un chapeau à ses pieds et un bout de carton sur lequel on pouvait lire :
"SVP, AIDEZ-MOI, JE SUIS AVEUGLE".
Un créatif dans la publicité, qui passait devant lui, s'arrêta et constata le peu de pièces qu'il avait récoltées. Sans lui demander la permission, il prit le panneau, le retourna, prit une craie et y nota une autre annonce. Il remit le carton sur les pieds de l'aveugle et s'en alla.
Dans l'après-midi, le créatif repassa devant l'aveugle et constata que son chapeau était beaucoup plus rempli.
L'aveugle reconnut ses pas et lui demanda ce qu'il avait inscrit sur son panneau. Le publicitaire lui répondit :
- Rien de plus vrai que votre annonce, mais avec d'autres mots.
Il sourit et poursuivit son chemin.
La nouvelle annonce disait :
"AUJOURD'HUI, C'EST LE PRINTEMPS ET JE NE PEUX PAS LE VOIR".
Changeons de stratégie lorsque les choses n'iront pas et nous verrons que les choses peuvent changer.
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Message  Charlestone Lun 13 Oct - 18:46

renal a écrit:L’inondation.
Saint Pierre rétorqua que cela n’était pas possible, Dieu ne mentait pas. Il devait y avoir une explication. Il partit le chercher, entra au Paradis et, une demi-heure plus tard, il revint pour dire au curé : "C’est vrai, Dieu a dit qu’il veillait sur vous. Il vous a envoyé une barque, un zodiac et un hélicoptère mais par trois fois vous avez refusé son aide.
Ah ah ah ah ! Formidable Rénal . Le curé n'avait pas bien apprit sa leçon !
La moralité de l'histoire c'est que le Bon Dieu peut être sous différentes formes! Pourquoi pas en sapeur pompier ou sauveur en hélico Laughing Laughing C'est beaucoup plus intéressant ! Wink Pourrait-il en être autrement?
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Message  mazora Lun 13 Oct - 21:18

Super Rénal, la première histoire est vraiment drôle même avec la moralité sous-entendue, la seconde m'a donné la chair de poule.
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Message  Administrateur Lun 13 Oct - 21:45

renal a écrit:"SVP, AIDEZ-MOI, JE SUIS AVEUGLE".
La nouvelle annonce disait :
"AUJOURD'HUI, C'EST LE PRINTEMPS ET JE NE PEUX PAS LE VOIR".
Changeons de stratégie lorsque les choses n'iront pas et nous verrons que les choses peuvent changer.
C'est vrai que la stratégie est un moyen tactique de vouloir bien faire ! Elle est normalement en perpétuel changement.
Belle histoire !!!
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Message  renal Mar 14 Oct - 23:03

Cette histoire ressemble un peu a une déja envoyée, mais bien belle aussi

LA VISITE DE DIEU

Un brahmane très pieux, tous les jours à son réveil, prenait son bain rituel et partait aussitôt vers le temple, son panier d'offrandes à la main. Il allait assister à la prière du matin. De même le midi et le soir, il retournait au temple. Ainsi, trois fois par jour, il rendait un culte à Dieu. Avec ferveur il priait :
- " Seigneur, je viens te rendre visite chez toi, sans que j'aie manqué un seul jour. Matin et soir, je te fais des offrandes. Ne peux-tu pas venir chez moi ? "
Attentif à cette prière quotidienne, Dieu lui répondit enfin :
-" Demain, je viendrai".
Tout heureux il se met à laver à grande eau sa maison. Il fait tracer devant le seuil des dessins en pâte de riz. À l'aube, il attache une guirlande de feuilles de manguier à l'entrée de sa maison. Dans la salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de fleurs s'étalent à profusion. Tout est prêt pour recevoir Dieu. Il se tient debout pour l'accueillir. L'heure de la prière matinale approche.
Un petit garçon qui passe par là aperçoit, par la fenêtre ouverte, les plateaux de galettes. Il s'approche :
-" Grand-père, tu as beaucoup de galettes, là-dedans, ne peux-tu m'en donner une ? " Furieux de l'audace du gamin, il réplique :
- " Veux-tu filer, moucheron. Comment oses-tu demander ce qui est préparé pour Dieu ? " Et Le petit garçon effrayé s'enfuit. La cloche du temple a sonné. La prière est terminée. " Dieu viendra après le culte de midi, attendons-le".
Fatigué, il s'assoit sur le banc. Un mendiant arrive et lui demande l'aumône. Le brahmane le chasse vertement. Puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds du mendiant. .. Et midi passe . . . Dieu n'est toujours pas au rendez-vous.
Le soir vient. Tout triste, il attend toujours la visite promise. Un pèlerin se présente à l'heure de la prière.
-" Permettez-moi de me reposer sur le banc et d'y dormir cette nuit".
- "Jamais de la vie ! C'est le siège réservé à Dieu ! "
La nuit est tombée. Dieu n'a pas tenu sa promesse, pense-t-il tout triste.
Le lendemain, revenu au temple pour la prière, il renouvelle ses offrandes et fond en larmes :
- " Seigneur, tu n'es pas venu chez moi comme tu me l'avais promis ! Pourquoi? "
Une voix lui dit alors :
- " Je suis venu trois fois, et chaque fois tu m'as chassé... "

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Message  renal Sam 18 Oct - 19:24

Obstacles
Le texte que je transcris ici n'est pas un conte. C'est plutôt une méditation guidée, dessinée en forme de rêverie dirigée, pour explorer les véritables raisons de quelques-uns de nos échecs. Je me permets de vous suggérer de le lire lentement, en essayant de vous arrêter quelques instants sur chaque phrase, en visualisant chaque situation.
J’avance sur un sentier.
Je laisse mes pieds me porter
Mes yeux se posent sur les arbres, sur tes oiseaux, sur les pierres.
À l'horizon se détache la silhouette d'une cité.
J'aiguise mon regard pour mieux la distinguer.
Je me sens attiré par elle.
Sans savoir comment, je me rends compte que je peux trouver tout ce que je désire dans cette cité.
Tous mes désirs, mes objectifs, mes succès, Mes ambitions et mes rêves se trouvent dans cette cité.
Ce que je veux obtenir, ce dont j'ai besoin, ce que j'aimerais le plus être, ce à quoi j'aspire, ce que je tente, ce pour quoi je travaille, ce que j'ai toujours convoité, ce qui serait la plus grande de mes réussites.
J'imagine que tout cela se trouve dans cette cité.
Sans hésiter, je me dirige vers elle.
Peu après m'être mis en chemin, le sentier se met à monter.
Je me fatigue un peu, mais ça n'a pas d'importance. Je continue.
Plus loin sur le sentier, j'aperçois une ombre noire.
En m'approchant, je me rends compte qu'un immense fossé m'interdit le passage. J'ai peur... Je doute.
Je suis contrarié de ne pouvoir atteindre mon but avec facilité.
Quoi qu'il en soit, je décide de sauter le fossé, Je recule, je prends mon élan et je saute... Je parviens à le franchir. Je me redresse et poursuis mon chemin. Quelques mètres plus loin apparaît un autre fossé. Je reprends mon élan et le saute aussi.
Je cours vers la cité : la voie paraît dégagée. Un abîme en travers du sentier me surprend. Je m'arrête. Impossible de le franchir. Sur un versant, je vois du bois, des clous, les outils. Je prends conscience qu'ils sont là pour construire un pont. Je n'ai jamais été habile de mes mains...
J'envisage de renoncer.
Je regarde le but que je désire... et je m'enhardis.
Je commence à construire le pont.
Passent des heures, des jours, des mois peut-être.
Le pont est terminé.
Tout ému, je le traverse et, en arrivant de l'autre côté..., je découvre le mur.
Un mur gigantesque, froid et humide, entoure la cité de mes rêves...
Je me sens abattu...
Je cherche comment l'éviter.
Il n'y a pas moyen.
Je dois l'escalader.
La cité est si proche...
Je ne laisserai pas le mur me barrer le passage.
Je me propose de grimper.
Je me repose quelques minutes et reprends mon souffle...
Soudain j'aperçois sur le bord du chemin, un enfant qui me regarde comme s'il me connaissait. Il m'adresse un sourire complice.
Il me rappelle moi... lorsque j'étais enfant.
Pour cette raison sans doute, j'ose exprimer ma plainte à voix haute.
« Pourquoi tant d'obstacles entre mon objectif et moi ? »
L'enfant hausse les épaules et me répond :
« Pourquoi me poses-tu cette question ? Les obstacles n'étaient pas là avant que tu n'arrives...
C'est toi qui les y as mis. »

(JORGE BUCAY )
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Message  renal Sam 18 Oct - 19:27

Notre jeune ami le moine, est un peu perdu, que de textes, de paroles à écouter à entendre, que de mots, de sens.
Bien sur il a son maître, heureusement, d'ailleurs il devrait lui demander son avis.
-"Maître, dites moi comment savoir si je suis sur le bon chemin, comment être sur que je ne me trompe pas, comment savoir où est la vérité ?"
Le jeune moine est assis dans le jardin
- "veux-tu vraiment le savoir ?"
- "... oui.. "
- "Je ne connais qu'une personne qui peut te le dire, c'est un maître qui vit retiré du monde..."
- "Pouvons-nous aller le voir ?"
- "Comme il te plaira..."
Les deux hommes partirent et escaladèrent la montagne voisine. Après une longue marche, ils arrivèrent devant une cabane de bois...
- "Voilà c'est ici, tu entreras seul et poseras ta question.."
Le jeune disciple hésitant, pénétra dans la cabane..Au bout d'un court instant il ressortit..
- "Qu'est ce que cela signifie, il n'y a personne..?"
- "Comment tu as du mal voir ! entrons ensemble.. Et bien que vois-tu ?
- "Mais ce n'est qu'un miroir !..."
- "Oui car tu es la réponse, elle est en toi, personne ne la connait mieux que toi. Je ne suis pas là pour t'enseigner à voir, mais pour t'enseigner à ouvrir les yeux et ton cœur.. "
Le vieil homme sourit..
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Message  renal Mar 21 Oct - 10:15

Le jeune moine s'occupait du jardin avec soin et attention. Il aurait être plus souvent au temple pour recevoir l'enseignement du vieux moine. Le jardin demande beaucoup de temps. Ce fut avec cette gêne au fond de lui qu'il reçut la visite du vieux moine....Quel cailloux gêne l'écoulement de ton esprit?...Le jeune disciple ne sut s'il devait oser.J'aimerai pouvoir écouter et entendre votre enseignement plus souvent, mais le jardin demande beaucoup de temps...Le vieux moine sourit...Au début, je t'ai montré comment jardiner, comment faire, tu m'as écouté. Puis petit à petit tu as fait ta propre expérience, tu as vu que ce que je disais pouvait être différent. Tu as remis en cause mes indications. Tu as fait ce qu'il te semblait approprié et juste. Tu as fait ton jardin. La graine qui pousse imite celles qui l'ont devancée, mais la plante qu'elle donnera sera unique...Le jeune moine comprit, l’enseignement est partout, au temple, au jardin, dans la forêt, en chemin, dans le silence, dans les petites et les grandes choses. Toutes les graines ne donnent pas d'immenses arbres mais chacune d'elles à sa raison d'être, sa place, son rôle....Le vieux moine souriait, comme s'il avait entendu les pensées du jeune homme. Tous deux gardèrent le silence, leurs regards enveloppant l'espace...Quel magnifique jardin, dit le vieux moine... (Serge)
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Message  Admin Mar 21 Oct - 14:49

renal a écrit:Le jeune moine s'occupait du jardin avec soin et attention. Il aurait être plus souvent au temple pour recevoir l'enseignement du vieux moine. (...) (Serge)
Très beau conte !
Tu sais Rénal que les contes que tu nous mets sur le forum sont très lus. Mazora notre professeur de Français les utilisent comme textes a étudier par ses élèves.
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Message  rosinette Mar 21 Oct - 15:30

ben moi, avec celle du curé, je n'ai pas rigolé.
Le saint homme a été victime de sa trop grande foi?
je ne la trouve pas très morale cette histoire!
Il aurait du être a nouveau prévenu,de partir avec les pompiers, en remerciement pour sa foi?
voilà comment moi je vois cette histoire!
Pardon Nicole, je ne cherche pas a discréditer la foi, justement si on y réfléchit, cette histoire le fait!
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Message  renal Dim 2 Nov - 22:04

Mazora voici un conte qui devrait te plaire

Petite histoire de folie

La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :

* On joue à cache-cache ?
* Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité.
* Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
* Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le
prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse. 1, 2, 3,... - la Folie
commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme
toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du
jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit
approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près
de lui derrière un rocher. La Folie continuait de compter tandis que ses
amis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie
était déjà à nonante-neuf.

* CENT ! cria la Folie.
* Je vais commencer à chercher...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher
de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En
regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne
sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle
découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité... Quand ils étaient tous
réunis, la Curiosité demanda

* Où est l'Amour ?

Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha
au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle
ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier,
pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque
soudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'une
épine lui avait crevé un oeil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elle
s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui
promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.

Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
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Message  renal Dim 2 Nov - 22:07

Un autre conte, une belle leçon à écouter ::

L'île des sentiments

II était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse... ainsi que tous les autres, y compris l'Amour.

Un jour, on annonça que l'île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s'enfuirent. Seul l'Amour resta, attendant jusqu'au dernier moment. Quand l'île fut sur le point de disparaître, l'Amour décida de demander de l'aide.

La Richesse passa près de l'Amour dans un bateau luxueux et l'Amour lui dit :

- Richesse, peux-tu m'emmener?

- Je ne le peux pas, car j'ai beaucoup d'or et d'argent dans mon bateau et il n'y a pas de place pour toi!

Alors l'Amour décida de demander à l'Orgueil qui passait dans un magnifique bateau :

- Orgueil, je t'en prie, emmène-moi.

- Je ne peux pas t'emmener. Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau, Ensuite l'Amour demanda à la Tristesse qui passait par là •

- Tristesse, je t'en prie, emmène-moi.

- Oh Amour, répondit la Tristesse, je suis si triste que j'ai besoin de rester seule.

Ensuite la Bonne humeur passa devant l'Amour, mais elle était si heureuse qu'elle n'entendit pas qu'on l'appelait.

Soudain une voix dit :

- Viens, Amour, je t'emmène avec moi. ' C'était un vieillard qui l'avait appelé.

L'Amour était si heureux et si rempli de joie, qu'il en oublia de lui demander son nom. Quand ils furent arrivés sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.

L'Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir : Savoir, peux-tu me dire qui est celui qui m'a aidé?

- C’est le Temps, répondit le Savoir,

- Le Temps?, demanda l'Amour. Pourquoi le Temps m'aurait-il aidé?

Le Savoir plein de sagesse répondit :

- Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la vie.

-

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Message  renal Dim 9 Nov - 21:49

Joseph
Souvent Julie et son frère Thomas passaient dans cette rue. Souvent ils voyaient cet homme assis sur des cartons emmitouflés sous plusieurs couches de vêtements. Leur mère avait expliqué que parfois dans la vie il arrivait que des hommes et des femmes vivaient des moments difficiles et que fatigués ils décidaient de baisser les bras. Sans argent ces personnes vivaient dans la rue et n'avaient plus rien.
Chaque fois qu'ils passaient devant cet homme, ils lui souriaient et lui disaient "bonjour". Le visage de l'homme laissait apparaitre un léger sourire, il répondait "bon jour". Quelques mots "bons jours',il y avait longtemps qu'il ne savait plus ce qu'était des "bons jours".
On approchait de Noel et le froid était son unique préoccupation. Il récupérait des cartons, des vêtements, se préparant à un hiver qu'on annonçait très froid. Un soir alors que Julie Thomas et leur maman rentraient à leur maison ils passèrent devant cet homme...
- Tiens dit Thomas.. et il donna à l'homme une des bougies qu'ils avaient achetés en ville.. Tu pourras un peu te chauffer si tu la mets dans une boite de conserve.
Thomas avait lu dans un de ses magasines qu'on pouvait faire un mini chauffage avec une boite et une bougie.
La maman des enfants sourit, un sourire de compassion, elle lui donna un peu d'argent, elle aurait aimé faire plus mais...
Le lendemain soir, les enfants rentrant de l'école virent l'homme avec ses cartons et devant lui une boite ou brulait la bougie...
- Bonsoir monsieur...
- Bonsoir les enfants...
- Alors elle te réchauffe la bougie ?...
Avec un sourire l'homme répondit que oui..
- Comment t’appelles-tu ?...
- Je m'appelle Joseph et vous ?..
- Moi c'est Julie et moi Thomas.
- Tu n'as pas de travail ?...
- Non..
- A l'école mes copains disent que tu es clochard et que tu ne veux pas travailler...
L'homme sourit...
- ils ont un peu raison, je suis un clochard mais parfois on a le cœur triste et l'on ne peut plus travailler...
- Tu as le cœur triste ?...
- Oui..
- Le temps passe les enfants et vous devriez rentrer, votre maman va s'inquiéter...
Les enfants lui dirent au revoir et Julie ajouta en se retournant..
- Tu sais ta boite elle n'est pas très jolie...
Joseph sourit.
Le lendemain soir les enfants repassèrent devant Joseph. Thomas courut vers lui..
- Bonsoir Joseph...
- Bonsoir Thomas..
Les deux enfants regardèrent la boite ou brulait la bougie. Joseph à l'aide d'une vieille cisaille récupérée avait fait des découpes et la boite ressemblait à une jolie lanterne...
- Tu sais dit Julie tu pourrais me faire une lanterne comme la tienne ?...
Joseph acquiesça...
Le lendemain Julie et Thomas lui apportèrent deux boites de conserves et deux bougies. Joseph découpa des motifs des personnages et la bougie leur donnait vie. Ce soir là Thomas et Julie ramenèrent des camarades de classes et tous admirèrent les boites lanternes. Evidemment tous lui rapportèrent des boites pour avoir aussi leurs lanternes. Julie qui avait de la suite dans les idées demanda à son père de lui fabriquer une petite étagère en bois, celui ci lui demanda pourquoi faire elle avait suffisamment de rangement dans sa chambre...
- Ce n'est pas pour moi...
Aujourd'hui il n'y avait pas classe et les deux enfants juste après le repas se précipitèrent dans la rue pour retrouver Joseph. Julie donna l'étagère à Joseph...
- Tiens tu pourras faire d'autres lanternes et les présenter sur l'étagère et les vendre...
Joseph sourit...
- Merci Julie...
- Tu sais c'est bientôt Noel les lanternes ça fait joli...
Les enfants récupérèrent des boites de conserves et avec leur argent de poche achetèrent des bougies.
La semaine passa et Joseph avait une vingtaine de boites découpées sur l'étagère. Les autres enfants emmenèrent leurs parents voire les lanternes, ceux ci furent séduit et les achetèrent toutes.
L'un d'eux proposa à Joseph un local dans la rue, c'était une ancienne boutique, toute petite mais qui le protègerait du froid et qui s'il il voulait lui permettrait de continuer à faire ses lanternes.
Les parents de Julie et Thomas touchés par ce que leurs enfants avaient fait invitèrent Joseph pour le réveillon de Noel. Celui un peu gêné accepta en souriant. Le soir du réveillon, tous les enfants de la classe firent une surprise à leurs parents. Aidé par Joseph dans la cour de la maison de Julie et Thomas ils décidèrent de servir du vin chaud ainsi que du jus de pommes chaud à la cannelle. Grace aux lanternes vendues Joseph voulait ainsi remerciait les gens, et il paya le vin et le jus de fruit.
La cour fut décorée de boites lanternes.
Les parents accompagnés des enfants se retrouvèrent tous autour de ces boissons chaudes qui réchauffaient le corps mais aussi les cœurs.
Depuis me direz vous qu'est devenu joseph ? Il habite toujours la petite boutique, il vend des lanternes et autres petits objets de récupération transformés avec amour...Parfois il existe des gens, des clochards du cœur, qui a un moment de leur vie ont baissé les bras et il suffit d'une toute petite flamme pour que la lumière en eux rejaillisse....
Histoire pour les petits et les plus grands. Juste comme ça pour que ces petites flammes qui sont en nous puissent éclairer et réchauffer les petites boites de conserves abimées par la vie..
(Écrit par Serge)
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Message  mazora Dim 9 Nov - 23:17

C'est une très belle histoire , de générosité , de partage, d'amour de l'autre et d'innocence. C'est une leçon de la part de petits êtres , avec de grandes âmes , pour de grandes personnes qui oublient les gestes simples qui permettent de se relever.
Vous avez bien fait de partager avec nous cette nouvelle.
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