Cuba dans l’œil du cyclone!
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Cuba dans l’œil du cyclone!
Jeudi 11 septembre 2008
Cuba dans l’œil du cyclone
En trois semaines, les ouragans Fay, Gustav et Hanna ont ravagé les Caraïbes, faisant plus de cinq cent soixante-dix morts, des dizaines de milliers d’habitants sans abri. Le seul Gustav, à la fin du mois d’août, a laissé dans son sillage une centaine de victimes, dont onze en Jamaïque, soixante-six en Haïti, huit en République dominicaine et vingt-six aux Etats-Unis. Aucune à Cuba.
Dernier en date, Ike, qui devrait atteindre le Golfe du Texas, le 13 septembre : cent onze morts dans la seule ville des Gonaives, en Haïti.
Grâce à l’action de la Défense civile, à l’évacuation préventive d’un demi million d’habitants et des touristes dans des zones sûres, Ike n’a provoqué que quatre morts à Cuba. Mais, s’ajoutant au désastre provoqué par Gustav, il laisse derrière lui une île totalement dévastée : cent vingt mille logements détruits ou affectés, des pertes énormes dans l’agriculture. Une catastrophe économique majeure.
La Russie, l’Espagne et le Venezuela ont immédiatement envoyé de l’aide à Cuba, le Brésil, le Mexique – et même le Timor oriental, qui a promis 350 000 euros - s’apprêtent à le faire.
Les Etats-Unis ont offert 70 000 euros, à travers une organisation non gouvernementale, et l’envoi d’une… « commission de spécialistes ». Des Cubains de Miami – y compris de certains groupes anticastristes –, le candidat présidentiel Barack Obama et quelques « dissidents » de l’intérieur de l’île, ont demandé au gouvernement des Etats-Unis d’observer une trêve de quatre-vingt-dix jours de l’embargo imposé à Cuba depuis 1960. Cette démarche a été appuyée par La Havane. Elle permettrait à Cuba d’acheter d’urgence des médicaments, des aliments et du matériel de construction à travers des lignes de crédit privés. « Je ne crois pas que lever l’embargo serait une décision intelligente », a répondu Mme Condoleezza Rice et le gouvernement de M. George W. Bush a refusé.
Le 11 septembre 2001, Cuba avait mis tous ses aéroports à la disposition du gouvernement des Etats-Unis en cas de besoin et, après l’ouragan Katrina, qui a ravagé la Nouvelle Orléans, en 2005, avait proposé l’envoi de mille cinq cents médecins pour venir en aide aux victimes américaines.
Maurice Lemoine
Cuba dans l’œil du cyclone
En trois semaines, les ouragans Fay, Gustav et Hanna ont ravagé les Caraïbes, faisant plus de cinq cent soixante-dix morts, des dizaines de milliers d’habitants sans abri. Le seul Gustav, à la fin du mois d’août, a laissé dans son sillage une centaine de victimes, dont onze en Jamaïque, soixante-six en Haïti, huit en République dominicaine et vingt-six aux Etats-Unis. Aucune à Cuba.
Dernier en date, Ike, qui devrait atteindre le Golfe du Texas, le 13 septembre : cent onze morts dans la seule ville des Gonaives, en Haïti.
Grâce à l’action de la Défense civile, à l’évacuation préventive d’un demi million d’habitants et des touristes dans des zones sûres, Ike n’a provoqué que quatre morts à Cuba. Mais, s’ajoutant au désastre provoqué par Gustav, il laisse derrière lui une île totalement dévastée : cent vingt mille logements détruits ou affectés, des pertes énormes dans l’agriculture. Une catastrophe économique majeure.
La Russie, l’Espagne et le Venezuela ont immédiatement envoyé de l’aide à Cuba, le Brésil, le Mexique – et même le Timor oriental, qui a promis 350 000 euros - s’apprêtent à le faire.
Les Etats-Unis ont offert 70 000 euros, à travers une organisation non gouvernementale, et l’envoi d’une… « commission de spécialistes ». Des Cubains de Miami – y compris de certains groupes anticastristes –, le candidat présidentiel Barack Obama et quelques « dissidents » de l’intérieur de l’île, ont demandé au gouvernement des Etats-Unis d’observer une trêve de quatre-vingt-dix jours de l’embargo imposé à Cuba depuis 1960. Cette démarche a été appuyée par La Havane. Elle permettrait à Cuba d’acheter d’urgence des médicaments, des aliments et du matériel de construction à travers des lignes de crédit privés. « Je ne crois pas que lever l’embargo serait une décision intelligente », a répondu Mme Condoleezza Rice et le gouvernement de M. George W. Bush a refusé.
Le 11 septembre 2001, Cuba avait mis tous ses aéroports à la disposition du gouvernement des Etats-Unis en cas de besoin et, après l’ouragan Katrina, qui a ravagé la Nouvelle Orléans, en 2005, avait proposé l’envoi de mille cinq cents médecins pour venir en aide aux victimes américaines.
Maurice Lemoine
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